Mes activités au quotidien

  • Conseillère régionale d'Aquitaine,
  • Députée Suppléante de Noël Mamère et
  • Membre du Parti Socialiste

samedi 23 mai 2009

Lutte contre les violences faîtes aux femmes : à quand une grande cause nationale ?

La semaine dernière, une jeune femme a été hospitalisée au CHU de Bordeaux après avoir été brûlée à l’huile par son ex-compagnon. Aujourd’hui, à Bordeaux, un homme vient d’être condamné à 17 ans de prison pour acte de torture et de barbarie pour avoir brûlé sa femme et l’avoir laissée plusieurs jours sans soins. Il y a quelques mois, rive droite, c’était une jeune femme qui a été assassinée par son mari.
Trois cas d’une extrême violence juste à côté de chez nous ! Il y a quelques mois, je vous donnais le nombre de femmes victimes de violences conjugales. Ces chiffres très préoccupants, ces actes barbares m’amènent à penser qu’il faut faire davantage pour prévenir ces violences insupportables. Que fait Valérie Létard (secrétaire d’Etat chargée de la Solidarité) pour endiguer cette pandémie ? Car c’est bien de pandémie dont il s’agit.
1968 est bien loin, et malgré le travail volontaire et efficace de toutes associations pour les droits des femmes, la lutte contre les violences faîtes aux femmes doit être décrétée grande cause nationale et exige une grande campagne d’information et de prévention de ces comportements sexistes.
Il y a urgence à agir sur ce fléau qui mine notre société, qui déstructure les liens familiaux et qui détruit la vie des femmes.
Le 6 juin prochain à 13 heures, le collectif bordelais aux droits des femmes organise un pique-nique place Pey-Berland à Bordeaux pour réaffirmer et défendre les droits acquis par les femmes. Soyons nombreuses pour soutenir cette démarche.

mardi 19 mai 2009

Le 07 juin
pour changer l'Europe
Votez socialiste et Kader Arif


Voici deux liens utiles
http://elections2009.pes.org/files/u1/ManifestoBook_FR_Online_0.pdf
http://changerleurope.fr/

lundi 18 mai 2009

Bordeaux, ma ville… Bordeaux, « ma » rue.

« Ma » rue a fait l'objet il y a quelques jours d'un article dénonçant l'insécurité montante, les nuisances sonores et les problèmes causés par des poly-toxicomanes. Dans ma rue, il y a effectivement des gens aux parcours de vie accidentés et fragiles.
Il est certainement du plus mauvais style de voir des SDF, des usagers de drogues se balader, discuter, se chamailler parfois, j’aimerais aussi que l’on parle sur le nombre de places en CHRS à Bordeaux… sur la loi SRU et se poser la question si elle est respectée par la ville? Sur le nombre de places en ALT ?
Plutôt que de mettre au ban une rue voire un quartier, et au final des catégories de personnes bien déterminées, je m’interroge sur l'accès aux logements, l’accès aux soins (au moment où l’on discute de la réforme de l’hôpital) et plus globalement de la prise en charge de ces personnes.
Ma rue est parfois bruyante, parfois insécure. Une pétition a d’ailleurs circulé pour alerter la municipalité sur les nuisances occasionnées par des individus n’habitant pas le quartier et qui se donnent rendez-vous à l’angle de « ma » rue.
Mais « ma » rue est aussi habitée par des familles. Je pense à mes voisins qui ont leurs enfants à l’école des Menuts, ou à ces étudiants colocataires, ou encore à l'épicier du coin qui fait travailler un sdf pour le dépanner, ou encore au fleuriste et à sa femme qui viennent d'avoir une jolie petite fille, ou encore à cette famille qui parraine une famille de sans-papiers.
Dans ma rue, c'est parfois bruyant. Elle n’est pas à l’image de la ville côté quai ou côté jardin public mais elle est toujours chaleureuse, solidaire et conviviale.

lundi 11 mai 2009

Revalorisation des pensions des anciens combattants : il est encore temps et cela devient urgent !


Le rassemblement en faveur des Oubliés de la République au Trocadéro à Paris, ce vendredi 8 mai dernier, a été un vrai succès : ces anciens combattants des anciennes colonies ont refait l'actualité. C'était l'un de nos objectifs : que ces ombres que l'on croise au détour d'une rue de nos grandes villes de France ressortent de l'oubli. Objectif atteint, mais tout reste à faire !
Le combat continue et la bataille s'avère ardue mais je ne suis pas femme à me laisser impressionner par les difficultés, surtout quand elles servent l'intérêt de notre devise républicaine : l'égalité. Car c'est un combat pour l'égalité qui est maintenant mené par un collectif d'associations pour ces anciens combattants. Je reviens de Paris, fatiguée et exténué mais encore plus déterminée que jamais.
Les anciens combattants présents ce vendredi dernier étaient principalement originaires de Beauvais et de Bondy ! Ces hommes m'ont beaucoup impressionné par leur humilité et leur discrétion. Ce jour-là, ils m'ont beaucoup interrogé. Ils m'ont demandé si cette manifestation allait aboutir à la revalorisation de leurs pensions? Pourront-ils aller vivre dans leurs pays ? Près de leur famille? Ou seront-ils encore obliger de vivre loin des leurs ? Vont-ils mourir en France ?
Toutes ces interrogations légitimes, je les ai prises en plein visage. Je savais que je mettrai toute mon énergie et toute ma force pour les rétablir dans leurs droits. Mais je n’étais pas en mesure de leur faire des promesses que je sais difficiles à tenir. Je leur promettais de faire tout mon possible et bien au-delà pour mettre fin à cette injustice. Voilà je vous livre à chaud mes premières impressions de ce rassemblement en faveur des Oubliés de la République. En espérant que nous n’aurons pas à nous mobiliser l’an prochain, le 8 mai 2010.













Pause bucolique!
En attendant
le compte rendu du rassemblement
du 08 mai...

lundi 4 mai 2009

RDV pour les "Indigènes"