Mes activités au quotidien

  • Conseillère régionale d'Aquitaine,
  • Députée Suppléante de Noël Mamère et
  • Membre du Parti Socialiste

samedi 28 mars 2009

En pensant à la chanson d'Orelsan!

HYMNE DES FEMMES

Nous qui sommes sans passé, les femmes
Nous qui n' avons pas d'histoire
Depuis la nuit des temps, les femmes
Nous sommes le continent noir

Levons-nous, femmes esclaves
Et brisons nos entraves
Debout ! Debout ! Debout !

Asservies, humiliées, les femmes
Achetées, vendues, violées
Dans toutes les maisons, les femmes
Hors du monde reléguées

Seules dans notre malheur, les femmes
L'une de l'autre ignorées
Ils nous ont divisées, les femmes
Et de nos soeurs séparées

Reconnaissons-nous, les femmes
Parlons-nous, regardons-nous
Ensemble on nous opprime, les femmes
Ensemble révoltons-nous

Le temps de la colère, les femmes
Notre temps est arrivé
Connaissons notre force, les femmes
Découvrons-nous des milliers

(Sur l'air du Chant des marais. Paroles des Petites marguerites, 1971)

lundi 23 mars 2009

La prévention et la lutte contre les discriminations : un défi majeur pour l’égalité

Le nouveau commissaire à la diversité, Yazid Sabeg, lors de la remise de son rapport, veut mettre en place les fichiers ethniques tout en se défendant. « Mesurer les discriminations pour mieux les combattre » nous dit-il ! Je vais essayer d’expliquer pourquoi cette disposition est inutile et hasardeuse pour notre pacte social.

Afin de mener un combat efficace dans la lutte contre les discriminations, il convient avant tout de poser un cadre: Qu’est ce qu’une discrimination ? Pourquoi faut il lutter contrer les discriminations ?

La discrimination consiste à distinguer un groupe de personnes ou un individu des autres, et à lui appliquer un traitement défavorable.

L’interprétation la plus répandue des discriminations est celle qui consiste à les considérer comme des actes isolés, qui ont lieu épisodiquement en raison d’intentions malveillantes. L’analyse du concept de discrimination indirecte et systémique a révélé un phénomène plus vaste. Les discriminations reposent sur des processus et des pratiques diverses, et ont lieu sans qu’il existe une intention spécifiquement formulée.

En effet, certaines personnes, en raison de leurs appartenances, « ethniques », sociales ou sexuelles », de leur orientation sexuelle, ou de leur lieu de résidence, opinion, etc rencontrent des difficultés pour s’insérer dans la société, bénéficier de services, accéder à un logement, accéder à l’emploi, participer à la vie politique…

Les discriminations vont à l’encontre des valeurs républicaines. C’est une atteinte à l’un des principes fondamentaux de notre triptyque républicain l’égalité. Notre constitution est fondée sur l’idée d’une société dans laquelle les appartenances réelles ou supposées produites en fonction du sexe, de l’origine, de l’âge, des croyances, de l’orientation sexuelle et de la santé, sont écartées dans le but d’atteindre l’égalité.

Les discriminations ne sont pas seulement une négation du principe de ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous sépare mais sont aussi une négation directe de l’égalité entre les personnes.
Les discriminations constituent une violation d’une part de l’indivisibilité de notre république et d’autre part de l’idée d’une identité dynamique, plurielle. La discrimination est d’autant plus inacceptable qu’elle s’appuie souvent sur des caractéristiques qui n’ont pas fait l’objet de choix individuels, c’est le cas de l’origine « ethnique ou raciale », du sexe, de l’âge, de l’orientation sexuelle ou du handicap.
Les conséquences des discriminations menacent notre cohésion nationale et engendrent l’aliénation, l’exclusion et la radicalisation.

jeudi 12 mars 2009

Le retour de le France dans l’OTAN pourquoi j’y suis défavorable ?
"Le 7 mars 1966 Le général de Gaulle annonça au Président Johnson le retrait de la France de l'organisation militaire intégrée. Le 1er juillet, les représentants français quittaient les organismes militaires. Les États-Majors de l'OTAN de Versailles et Fontainebleau furent évacués le 1er avril 1967.
Néanmoins, le général de Gaulle conservait la collaboration française au Conseil Atlantique. La France restait membre de l'OTAN et de ses organismes autres que la structure militaire intégrée. Des instructions étaient données pour que soit préparée une coopération des forces françaises et des forces de l'OTAN en cas de guerre, soumise à une décision de participation de la France. Les accords Lemnitzer-Ailleret préparaient dans tous les domaines l'éventualité d'une intervention de la France aux côtés des Alliés. L’objectif du général de Gaulle de voir la France retrouver toute sa souveraineté fut réalisé." extrait du site http://www.charles-de-gaulle.org/article.php3?id_article=113
Alors que nous voterons le 06 juin pour les élections européennes et que nous travaillons depuis de nombreuses années pour une Europe de la défense pourquoi rejoindre l’organisation militaire intégrée. Alors que nous savons que notre voix même importante sera à peine audible? Pourquoi remettre en cause notre souveraineté ? Pourquoi se ligoter aux Etats-Unis de la sorte ? Sarkozy est-il tellement en mal de reconnaissance vis-à-vis du nouveau Président américain qu’il s’inféode de la sorte pour que Barak regarde de ce côté-là de l’Atlantique ? Je ne sais plus trop que penser et c’est cette phrase de Laurent Fabius qui me reviens en tête « N. Sarkozy est le caniche de Bush » aujourd’hui le président souhaite que la France soit le caniche des Etats-Unis. Ou comme le disait ce matin Lionel jospin sur RTL la France comme son voisin anglais est «la fille aînée docile des Etats-Unis». C’est insupportable !! Plusieurs voix s’élèvent contre la décision de N. Sarkozy un débat national doit être organisé dans les deux chambres et pourquoi pas un référendum populaire pour une question aussi fondamentale.

mardi 3 mars 2009


08 mars
journée internationale des droits des femmes



150 000 femmes sont victimes de harcèlement sexuel tous les ans
48 000 femmes sont violées chaque année
1 femme assassinée tous les 3 jours par son conjoint
50 000 mariages forcés par an
1 femme sur 10 sera victime de violences conjugales au cours de sa vie
Ces chiffres je les donne invariablement tous les ans avec comme seul changement l'augmentation de ceux-là.
Les violences touchent toutes les femmes quelque soit le milieu dont elles sont issues et c'est en pensant à Aurélie Filipetti, que j'égrène ces chiffres, pour la plainte qu'elle à déposée contre son compagnon pour violence envers conjoint.
Bon courage Aurélie mais pas seulement, le groupe vert/ communiste/Prg a déposé à l'assemblée nationale une loi cadre pour lutter contre les violences faites aux femmes. J'espère que le groupe socialiste déposera une proposition de loi allant dans ce sens afin de mener le combat des femmes à l'assemblée. Je proposerai à Alain Rousset de soutenir cette démarche et d'être à l'initiative d'une proposition de loi.
En attendant je vous invite à participer au colloque organisé, dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, par la région.