Mes activités au quotidien

  • Conseillère régionale d'Aquitaine,
  • Députée Suppléante de Noël Mamère et
  • Membre du Parti Socialiste

vendredi 26 décembre 2008

Chapeau bas !

Je ne suis pas une inconditionnelle des fêtes de fin d’année, c’est toujours avec mélancolie que j’aborde ces moments festifs et en famille pour certains et l’isolement et la solitude pour d’autres. J’ai passé un moment de ces fêtes de noël avec les plus démunis, le 24 dans la journée je suis allée rendre visite à Clefs de Départ, Corinne, Pierre et Patrick ont installés des tantes pour accueillir des personnes accidentées de la vie qui se trouvent en situation de grande précarité. Lors de ces fêtes étaient organisés des repas, des présents pour les enfants, des vêtements. La veille m'ont ils dis ils ont servis plus de 80 repas!Mes pensées pour ces fêtes vont à ces personnes qui essayent de sortir les précaires de leurs galères. Je leur adresse mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année!

mercredi 17 décembre 2008

Bla Bla Bla!!! mais quand même!

Tout existe déjà, le Cv anonyme avait été voté en mars 2006 dans le cadre de la loi sur l’égalité des chances, on attend toujours le décret d’application pour les entreprises de plus de 50 salariés. Pourquoi expérimenter alors que l'on peut généraliser?

30% des jeunes de milieu modeste dans les classes préparatoires est-ce le seul souhait des fils et filles d’ouvriers que de rentrer dans les grandes écoles ?(voir le projet socialiste 2007) Je ne dis pas qu’il ne faut pas créer une nouvelle élite mais l’essentiel me semble t’il c’est de réduire les discriminations qui touchent plus gravement les jeunes adultes des quartiers dits sensibles. Le Bureau Internationale du Travail dans son rapport de 2007 disait que les personnes avec des noms à consonances africaines sont 4 fois plus discriminées que les personnes avec des patronymes à consonances franco-françaises et celle-ci est aggravée lorsque les lieux de résidence sont les villes de banlieues. Priorité donc à la formation et à l'accès à l'emploi!
Mais aussi à l'éducation, Philippe Séguin président de la cour des comptes met en exergue les disparités dans les écoles primaires "c'est le facteur matériel qui devient discriminatoire. En matière d'activités périscolaires, d'aménagement du temps, d'accès aux ordinateurs, au sport, à la culture, les différences ne font que s'accentuer entre les communes" voilà une piste de travail pour réduire les inégalités

Néanmoins, deux mesures dans les propositions faites par le président, la clause de non-discrimination dans l’attribution de marchés publics qui favorisera les bonnes pratiques dans le public et la possibilité de sanctionner les partis politiques à l’instar de la loi sur la parité pour favoriser l’accès aux responsabilités les « minorités visibles » font preuves d’originalités.

Bien que les mesures ne soient pas révolutionnaires c'est la première fois qu’un Président de la République se saisit de ces questions et nous pouvons le saluer car cela a le mérite d’inscrire la question de l’égalité dans le débat politique.

Qu’en ai t’il de notre formation politique ?

Le constat est celui d’une absence de discours audible et de propositions claires sur les discriminations, en effet, notre histoire nous a trop longtemps cantonner à un discours sur l’égalité des chances pensant que le modèle républicain était en soit un outil suffisant pour établir l’égalité.

La révolte sociale et populaire de novembre 2005 a montré les limites de ce modèle égalitariste. Les citoyens des banlieues se sont révoltés face à des discriminations qui durent depuis trop longtemps.

Ces discriminations limitent l’accès aux droits fondamentaux (l’emploi, la formation professionnelle, l’apprentissage, l’éducation, les transports, la culture…) elles empêchent la participation des citoyens et citoyennes à la vie sociale et menacent la cohésion nationale.

Nous socialistes, avons l’obligation de rétablir l’égalité là ou elle fait défaut en proposant un plan d’action nationale de prévention et de lutte contre toutes les formes de discriminations.
En effet, il y a urgence que le parti socialiste se saisisse de ces questions afin d’avoir un discours clair, cohérent et d’apporter des réponses adaptées aux victimes des discriminations.
C’est le défi qui nous attend face à une droite offensive.

lundi 15 décembre 2008

Merci pour votre visite, mais ce blog n'est plus en service.

dimanche 7 décembre 2008

Agenda de la semaine

Lundi
Réunions de travail Conseil Régional
Conférence « La mobilité internationale»
Permanence CR
Mercredi
Commission Développement durable, Tourisme et NTIC
Jeudi
Comité de Pilotage pour l’élaboration du Schéma Directeur d’Accessibilité

Soirée débat « Les tirailleurs : l’autre parcours du combattants » au Mégarama

samedi 6 décembre 2008

Les inconnus du Poitou-Charentes

Bussereau et Raffarin. Qui ? Vous ne les connaissez pas ? Mais bien sur, le sous-ministre et le perdant du sénat. C’est eux qui proposent au super-président la fusion de la région Aquitaine et du Poitou-Charentes. La seule réflexion qui me vient à l’esprit c’est comment défendre l’Ossau Iraty et le Chabichou. Mon choix est fais c’est le pyrénéen !Trêve de plaisanterie, quelle idiotie ce courrier nos régions et nos concitoyens ne supporteront pas plus longtemps ce déni de démocratie ! Trop c’est trop. C’est avec gravité que je prends lecture de ce courrier. Allons-nous continuer à soutenir des personnes pour qui le seul intérêt est le leurs. Soit ! Réformons, mais réformons bien ! Que l’état transfère les ressources nécessaires à chaque compétence donné aux collectivités. Arrêtons les strates qui plombent le budget des collectivités et celui de l’état. Demandons à l’état de faire confiance aux élus locaux. Mais ce n’est pas en procédant de la sorte que nous allons avancer. Prenons le cas de la clause générale des compétences qui a permis depuis longtemps aux collectivités d’aller là ou l’état était indigent. Supprimons mais alors expliquons, vous venez demander une subvention, par exemple pour les droits de l’Homme, le Handicap, la préservation des espèces, les précaires, les femmes, le littoral circulez il n’y a rien à percevoir. Allons au bout de la démarche mais posons-nous les bonnes questions avant de raconter des âneries qui ne sont qu'un leurre présenté a nos concitoyens. Sommes-nous prêts à supprimer une échelle qui me semble pertinente pour permettre à nos entreprises d'être performantes face à leurs concurrents voisins? Sommes-nous prêts à supprimer la dynamique pour l'emploi, pour la création de richesse, pour l'innovation, simplement pour satisfaire nos voisins poitevins?

Les élu(e)s S'engagent auprès des sans-papiers
Voici le courrier, de Noël Mamère à l'attention du Préfet de la Gironde, auquel je suis signataire.

Monsieur le Préfet,

Nous, Députés, Sénateurs, Maires, Conseillers régionaux, généraux et municipaux, nous nous permettons d’intervenir auprès de vous afin d’appuyer particulièrement les demandes de régularisation des travailleurs sans papier Bordelais.
Ces travailleurs se sont présentés à la Préfecture le jeudi 6 novembre 2008, et ont tous fourni une promesse d’embauche ou un contrat de travail en bonne et due forme, certains même en présence de leurs patrons, comme cela leur avait été demandé par Monsieur Viton, Préfet délégué pour la Sécurité et la Défense, lors de l’entretien qu’il avait accordé au comité de soutien des travailleurs sans-papiers le 16 octobre dernier.
Ces contrats de travail et promesses d’embauche correspondent pour la plupart à des métiers en tension sur la CUB, dont la liste, actualisée depuis la circulaire ministérielle du 7 janvier 2008, est jointe à ce courrier. Le critère des métiers en tension a permis la régularisation de nombreux travailleurs sans-papiers sur la région parisienne : nous vous demandons donc qu’il en soit de même sur la région bordelaise.
Tous ces travailleurs ont fait montre de leur volonté de s’intégrer à la société française notamment par le travail : ce sont des travailleurs sérieux et motivés, des citoyens honnêtes qui paient des impôts. Aussi, Monsieur le Préfet, nous vous demandons de bien vouloir accorder à ces travailleurs comme les autres, des titres de séjour leur permettant enfin de travailler, et de vivre, dans la légalité.
Nous comptons donc sur votre bienveillance pour réétudier rapidement les demandes de régularisation de ces travailleurs et leur donner enfin satisfaction.
Dans cette attente, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, à l’expression de nos sincères salutations.

vendredi 5 décembre 2008

Liberté Liberté

"O terre de détresse ou nous devons sans cesse piocher.... Mais un jour dans notre vie le printemps refleurira. Liberté, liberté chérie je dirai tu es à moi. O Terre enfin libre où nous pourrons revivre ... Aimer, Aimer". C'est un peu approximatif mais ma mémoire me joue quelques tours ceux qui se souviennent comprendront. Liberté c'est le sentiment qui m'anime ce soir à propos de la décision de la cour Européenne des Droits de l'Homme concernant le port du foulard islamique. La liberté ne souffre d'aucune compromission, d'aucune aliénation. Liberté, liberté chérie...

dimanche 23 novembre 2008

Agenda: quelques dates à retenir cette semaine

lundi
Réunion de groupe au Conseil Régional (présentation de 3 conventions de renouvellement urbain : Mourenx, Bayonne et Talence)
Commission Permanente (20 dossiers concernant ma délégation)
Réunion de travail avec les élu(e)s membres de la commission régionale de lutte contre les discriminations
Mardi
1 minute de silence en mémoire des 166 femmes tuées en 2007 par leur conjoint ou ex-conjoint devant l'assemblée nationale à 11 h à l'appel de l'Association nationale "Élu(e)s contre les Violences faites aux Femmes)
Conseil national du parti socialiste
Jeudi
Ouverture et participation au Colloques Equal/Aides
Vendredi
Commission régionale de lutte contre les discriminations

samedi 22 novembre 2008

La fièvre
Ce matin je ne sais pas si c'est la grippe qui me fais encore délirer ou si c'est le spectacle pitoyable de certains camarades. A vrai dire je comprends assez mal la contestation du vote des militants. Comment peux t'ont demander le respect du vote des militants la veille et le remettre en cause le lendemain?
Les suspicions de fraude dans certaines fédérations sont injustifiées et irresponsables puisque les procès-verbaux ont été signés par les représentants de chaque candidate. Triste spectacle!
Malade je me suis rendue tout de même au marché des capucins faire quelques courses, voici quelques remarques faites par les bordelais(e)s ce matin:
Vous êtes pitoyables,
Vous êtes pathétiques,
Vous êtes détestables.
Rentrée chez moi ce n'est plus la fièvre qui monte mais la colère!
La division est là palpable. Je ne sais pas si cette fracture va se résorber mais je le souhaite, je l'espère et je l'appelle de mes voeux car face à une droite dure nous socialistes nous avons le devoir de rester unis.

mercredi 19 novembre 2008


Lorsque j'ai rencontré Benoît Hamon au Maroc, il y a maintenant 3 ans lors d'une réunion avec les parlementaires socialistes marocains, je ne savais pas à cette période que j'étais peut-être au côté de notre prochain 1er secrétaire. Demain faites le choix du changement en votant Hamon.
Si vous hésitez encore voici 7 bonnes raisons de voter Benoît Hamon:
Voter Benoît, c’est, pour les militants, l’occasion de dire « Chaque chose en son temps »
Voter Benoît, c’est remettre le parti au travail
Voter Benoît, c’est tourner la page et sortir par la haut. C’est faire le choix d’un homme neuf, qui n’a ni comptes à régler ni revanche à prendre
Voter Benoît, c’est dépasser les oppositions artificielles : c’est faire le choix du renouvellement des pratiques et des équipes sans tourner le dos à notre identité et à notre histoire
Voter benoît, c’est faire le choix de la clarté et de la cohérence. C’est l’assurance d’un PS vraiment ancré à gauche.
Voter benoît , c’est faire le choix de la constance et de la détermination.
Voter benoît Hamon, c’est changer d’ère.

Communiqué de presse CRA
Mise en place d’un groupe de travail pour les anciens combattants
marocains: la bonne conscience d’Alain Juppé

Suite à l’annonce par la mairie de Bordeaux de la mise en place d’un groupe de travail se penchant sur les conditions de vie des anciens combattants marocains vivant à Bordeaux (Sud Ouest du 19 novembre 2008), Naïma Charaï, conseillère régionale en charge de la politique de la ville et de la lutte contre toutes les discriminations, se réjouit qu’Alain Juppé se saisisse enfin de ce dossier-clé. Présent à la tête de la ville depuis 1995 et réélu en mars dernier, le maire découvre enfin la situation des quelque 800 anciens combattants qui survivent à Bordeaux avec une pension dérisoire et inégalitaire.

Naïma Charaï déplore toutefois qu’existant depuis 1959, la discrimination envers les anciens combattants des ex-colonies n’ait jamais été traitée par Alain Juppé lorsqu’il occupait le poste de Premier ministre et avait la capacité d’agir.

La Région Aquitaine soutient depuis plusieurs années le travail de la Coordination Décristallisation -collectif bordelais d'associatifs et de bénévoles dédiés à ce dossier-, et a lancé en septembre dernier la diffusion d’un guide « Coordination Décristallisation à Bordeaux » permettant d’accompagner les anciens combattants et les acteurs associatifs dans leur lutte contre la discrimination qui touche les anciens. La Coordination a ensuite obtenu une première victoire judiciaire le 15 octobre dernier avec la demande du tribunal administratif de Bordeaux d’effectuer une revalorisation complète des pensions des anciens combattants marocains. Naïma Charaï s’était alors étonnée que le maire de Bordeaux n’ait pas réagi officiellement : « Fallait-il attendre la double page sur les anciens combattants parue dans Libération du 10 novembre dernier pour voir réagir M. le maire ? »

Face aux effets d’annonce du maire de Bordeaux, qui semble mal connaître le dossier et les actions en cours, la conseillère régionale rappelle enfin qu’autour du Conseil régional d’Aquitaine et de la Coordination Décristallisation, l’ensemble des acteurs associatifs est d’ores et déjà mobilisé dans un groupe de travail qui réalise actuellement un diagnostic territorial sur la situation des anciens combattants à Bordeaux. « Sans entrer dans une quelconque polémique politicienne, nous espérons que la mobilisation très tardive d’Alain Juppé permette enfin une meilleure implication de la mairie de Bordeaux et une mobilisation de toutes les énergies pour ces anciens qui subissent une situation intolérable », a conclu Naïma Charaï. « A cet effet, le maire de Bordeaux est invité à se joindre à la réunion du groupe de travail qui se tiendra demain jeudi 20 novembre à 14 heures dans les locaux de l’ALIFS, 9 cours Pasteur à Bordeaux.»

mardi 18 novembre 2008

Ce matin levé à 5 heure du matin pour être à l'heure à l'accueil fait par la Directrice de la Cité nationale des histoires de l'immigration. Après une demi-heure de présentation du Musée. Je suis plus que dubitative, la visite va confirmer le sentiment qui me traverse. Cette cité dont les origines remonte à l'exposition internationale de 1931 sur les colonies et dont l'objet premier fut de présenter et représenter l'histoire des conquêtes coloniales et la démission de 8 illustres historiens du conseil scientifique de la Cité en 2007 pour protester contre la création du Ministère de l'immigration et de l'identité nationale étayes mon scepticisme. L'origine de ce musée, la création de ce ministère transparaît dans la présentation de l'exposition permanente. Deux exemples m'ont frappé aucune référence à Maurice Papon lors du massacre, du 17 octobre 1961, de 32 à 325 Algériens , l'absence des Anciens Combattants du Maroc, du Sénégal... dans la partie les immigrées ayant combattus pour la France. Triste constat. Ce soir en rentrant chez moi j'avais un mail du Réseau Terra Scientifique me proposant de signer un pétition ayant pour objet une autre réflexion et un autre discours sur l'immigration, je l'ai signé et je vous invite à faire de même.

lundi 17 novembre 2008

Agenda: cette semaine voici les quelques rendez-vous à retenir

Mardi 18 novembre

Visite de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration avec la commission « lutte contre les discriminations et égalité » de l’Arf
Rencontre avec l’équipe du café social à Belleville

Mercredi 19 novembre
Déjeuner de travail avec la coordination "Décristallisation"
Permanence au Conseil Régional

Jeudi 20 novembre

Groupe inter-assemblées politique de la ville
Vote du 1er ou 1ère secrétaire du parti socialiste, pour moi se sera Benoît Hamon

jeudi 13 novembre 2008


Enfin un engagement pour les oubliés de l'Histoire

Suite a mon dernier billet je vous disais que la décision du tribunal administratif est importante mais partielle. Alain Rousset a présenté un projet de loi (voir ci-dessous) afin de mettre fin à une discrimination qui n'a que trop durée. Ce projet de loi validé par le groupe socialiste de l'Assemblée Nationale comporte 3 points essentiels: La revalorisation des pensions à tous les anciens combattants sans distinction de nationalité, les conditions d'attribution annulant le lieu de résidence afin de permettre à ces vieux messieurs de vivre dans le pays de leur choix et la prise en charge globale (logement, accompagnement médico-social).


ASSEMBLÉE NATIONALE
CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
TREIZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le .
PROPOSITION DE LOI
relative « à la reconnaissance, aux conditions de vie et à l'accueil des anciens combattants originaires
des Etats antérieurement liés à la France et ayant accédé à l'indépendance

PRÉSENTÉE


PAR M.ROUSSET,

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Jusqu'aux indépendances, les combattants originaires des Etats antérieurement liés à la France furent envoyés en première ligne au service d'un pays dont ils n'avaient, pour la plupart d'entre eux, jamais foulé le sol.

Traumatisés, blessés, prisonniers, torturés ou laissés pour mort, ils vécurent, au même titre que leurs frères d'armes français, les affres et les horreurs de la guerre.

Aujourd'hui, il ne resterait que quelques milliers de ces anciens combattants vivant en France ou dans leur pays d'origine.

Jusqu'en 2002 et depuis la loi du 26 décembre 1959, ils ne bénéficiaient pas des mêmes prestations que celles servies aux militaires français ayant combattu à leurs côtés.

Suite à l'indépendance de leur pays, leurs pensions et retraites furent transformés en indemnités non-indexables sur le coût de la vie.

Cette cristallisation concernera la retraite du combattant, les pensions militaires d'invalidité, les pensions militaires de retraite et les pensions civiles de retraite.


Le 30 novembre 2001, une décision du Conseil d'Etat confirme que la loi du 26 décembre 1959 est contraire à l'article 14 de la Déclaration Européenne de Sauvegarde des Droits de l'Homme qui condamne la discrimination à raison de la nationalité.

Dans le cadre de la loi de finances pour 2002, le Gouvernement sera ainsi contraint d'appliquer le critère de parité des prestations. Néanmoins, il diminuera le montant des prestations en appliquant un coefficient négatif dit « de parité de pouvoir d'achat », spécifique au pays de résidence du bénéficiaire.

Mais la persistance de discriminations est confirmée le 9 octobre 2006 par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité des chances (HALDE). Elle signale également la discrimination faite à l'encontre des personnels civils. Dans sa délibération la HALDE recommande au Gouvernement « de prévoir un dispositif de revalorisation des pensions civiles et militaires de retraites, de la retraite du combattant, des pensions civiles et militaires d’invalidité et des pensions de reversions supprimant toute discrimination à raison de la nationalité ».

Dans la loi de finances pour 2007, le Gouvernement ne répond qu’en partie à cette recommandation. La décristallisation de la retraite du combattant et de la pension militaire d'invalidité n'interviendra qu'à compter du 1er janvier 2007, sur demande des intéressés. Par ailleurs, cette décristallisation tardive ne concernera pas l'attribution des pensions civiles et militaires de retraite.

Outre les années qui se sont écoulées sans que la France n'affiche la juste reconnaissance à l'égard de ces personnes qui ont servis pour son indépendance et se sont battus pour la défense de sa souveraineté, se pose la question de leurs conditions de vie sur notre territoire comme dans leur pays d'origine.

Au vu de l'âge de ces personnes et de l'urgence induite par cette situation qui n'a que trop duré, il convient d'appliquer au plus vite les dispositions contenues dans la présente proposition de loi.

A ce titre :

L'article 1er vise à mettre fin à la discrimination dont sont victimes les anciens combattants originaires des Etats antérieurement liés à la France et ayant accédé à l'indépendance. Pour qu'ils bénéficient d'une égalité de traitement avec leur frères d'armes français, cet article propose une décristallisation complète des pensions et retraites militaires ainsi que l'automatisation de leur liquidation. Il inclut également les pensions civiles de retraite, dont la cristallisation entraîne de la même manière une discrimination à raison de la nationalité.

L'article 2 vise à améliorer les conditions de vie et d'accueil de ces anciens combattants en France. Il s'appuie sur le développement d'un dispositif spécifique à l'accueil d'anciens combattants étrangers. Les problématiques liées à leur état de santé, leur méconnaissance de la langue française et leur isolement nécessitent un accompagnement social et médico-social particulier.

Enfin, pour lutter contre des situations d'isolement et le déchirement de nombreuses familles, les articles 3, 4 et 5 visent à offrir le choix à ces anciens combattants, de vivre en France ou dans leur pays d'origine. Ces articles prévoient d'une part, de supprimer la durée d'obligation de résidence donnant droit au minimum vieillesse, et d'autre part, de favoriser les partenariats visant à soutenir le développement de système d'accueil et de santé des personnes âgées dans leur pays d'origine.

L'article 6 définit les modalités de financement des dépenses engendrées par la présente loi.

PROPOSITION DE LOI
Article 1er

Dans la première phrase du paragraphe I de l'article 100 de la loi n° 2006-1666 du 21 décembre 2006 de finances pour 2007, après les mots « et les retraites du combattant » sont insérés les mots « ainsi que les pensions civiles et militaires de retraite ».

Article 2

I – Sous l'autorité de l’Office nationale des anciens combattants (ONAC) - avec le soutien de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSE) et en partenariat avec les opérateurs de l’habitat social -, il est créé un dispositif d'accueil des anciens combattants ressortissants des pays ou territoires anciennement sous souveraineté française qui résident habituellement sur le territoire.
II – Ce dispositif développera une offre de logements répartis sur l'ensemble du territoire. Il comprendra également un suivi médico-social adapté aux difficultés de cette population.
III – Dans la même optique, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité des chances (HALDE) procédera à une évaluation des besoins des bénéficiaires des pensions civiles et militaires de retraite ressortissants des pays ou territoires anciennement sous souveraineté française, afin de formuler des recommandations au gouvernement.

Article 3

La première phrase de l'article L815-1 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigée :
« Toute personne justifiant d'une résidence stable et régulière sur le territoire métropolitain ou dans un département mentionné à l'article L. 751-1, ou titulaire de la carte du combattant, ou bénéficiaire de la pension civile et militaire de retraite, et ayant atteint un âge minimum, bénéficie d'une allocation de solidarité aux personnes âgées dans les conditions prévues par le présent chapitre. »

Article 4

Il est inséré à la fin de l’article L815-12 du code de la sécurité sociale les mots suivants :
«, sauf si elles sont titulaires de la carte du combattant ou bénéficiaires de la pension civile et militaire de retraite. »


Article 5

I – Le Gouvernement français s'engage à favoriser des programmes d'aide au développement en matière d'accueil des personnes âgées, et particulièrement des anciens combattants, dans les Etats antérieurement liés à la France et ayant accédé à l'indépendance.
II – Il est créé, sous l'égide de l'ONAC, un Haut comité d'aide au développement qui fixera des objectifs et rendra compte de l'action menée par la France en la matière.
III – Ce Haut comité est composé de représentants de l'Etat, des collectivités territoriales, des pays partenaires, d'associations ainsi que de parlementaires.

Article 6

Les dépenses résultant des dispositions des articles précédents sont couvertes, à due concurrence, par une majoration des droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Communiqué de presse du CRA
Journée historique pour les tirailleurs marocains:
le tribunal administratif de Bordeaux demande la revalorisation complète de leurs pensions

Alain Rousset, président du Conseil régional d'Aquitaine, et Naima Charai, conseillère régionale en charge de la lutte contre toutes les discriminations, accueillent avec une très grande satisfaction la décision du tribunal administratif de Bordeaux sur le dossier des anciens combattants étrangers. Ils soulignent néanmoins que cette victoire n’est que partielle, car si les « indigènes » marocains sont reconnus dans leurs droits, ce n’est pas le cas pour les sénégalais.

Grâce à l’extraordinaire travail de la Coordination Décristallisation - collectif bordelais d’associatifs et de bénévoles soutenu par la Région Aquitaine - , 60 recours ont été déposés pour la revalorisation des pensions militaires de retraite d’autant d’anciens combattants des ex-colonies françaises. En effet, la loi de finances 2007 n’a que partiellement résolu le problème de discriminations, notamment en excluant les pensions militaires de retraite. A travers les 7 cas traités, le tribunal demande au Gouvernement de revenir sur la cristallisation de ces pensions pour les combattants marocains, mais le refuse aux Sénégalais.

Pour Alain Rousset, cette orientation offre une demi-satisfaction : elle reconnaît le besoin de corriger une discrimination qui n’a que trop durée, mais elle ne met pas à égalité tous les anciens combattants. Il souhaite que le processus de décristallisation se poursuive sans délais supplémentaires, liés aux recours devant les juridictions administratives.

Alain Rousset, député de la Gironde, vient justement de finaliser son texte de proposition de loi, qu’il soumettra au Groupe Socialiste de l’Assemblée nationale ce mercredi 22 octobre 2008. Cette proposition de loi aborde la question de la décristallisation mais aussi celles des conditions de vie et d’accueil en France, de résidence et de développement dans les pays de nos anciens combattants.





mercredi 16 juillet 2008

Voilà l'été

Voilà l’été mais le Président ne chôme pas !!

- Faire défiler l’armée sous l’œil d’un dictateur. A oui, c’est la real politik !

- Refaire voter le traiter de Lisbonne aux irlandais ! vive la démocratie !!

- Profiter de la présidence de l’union Européenne pour expulser davantage de clandestins et introduire les quotas ! A faire : lire le rapport Mazeaud

- Se rendre aux JO de Pékin ! Ne pas oublier de recevoir le Dalaï Lama

- Voter la réforme des institutions ! Remercier le PRG

- Introduire le fichier Edvige afin de permettre le fichage des militants politiques, syndicaux et toutes les personnes ou groupes "susceptibles de porter atteinte à l'ordre public", et ce à partir de l'âge de 13 ans.

Voici quelques liens utiles des personnes qui s’opposent intelligemment :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/07/07/la-commission-mazeaud-rejette-le-principe-des-quotas-migratoires_1067177_3214.html

http://www.lemonde.fr/politique/article/2008/07/15/dans-la-derniere-ligne-droite-le-ps-cherche-a-faire-bloc-contre-le-texte-de-reforme-des-institutions_1073375_823448.html

http://nonaedvige.ras.eu.org/

Refus de nationalité

Sage décision du Conseil d’Etat dans un arrêt du 27 juin, celui-ci a pris en compte le niveau de pratique religieuse pour s'exprimer sur la capacité d'intégration d'une personne étrangère. Cette mère de famille en portant la burka remet en cause l’une des valeurs fondatrice de notre République l’égalité entre les femmes et les hommes et je salue la décision de refus de lui accorder la nationalité française.

Je m’interroge en me baladant dans les rues de Bordeaux et en constatant que de plus en plus de femmes portent ce voile. Ce repli identitaire m’inquiète d’autant qu’il n’a pas d’ancrage dans le pays d’origine. D’où viens ce désir de se rendre invisible tout en s’exhibant ?

L’agnostique que je suis se demande pourquoi ce souci de se voiler pour signifier son appartenance à une religion ?

C’est à ma mère et ma grand-mère que je pense lorsque je regarde avec circonspection ses nouvelles adeptes du voile. Elles qui on bataillé dur pour acquérir leurs indépendance.

La France ne doit pas accepter ce type de dérive sectaire et je m’en félicite !!

jeudi 8 mai 2008

Avec l' ARESCJ, soutenons le travail social !

Après un long moment d’absence je me rappelle à votre bon souvenir pour vous demander de venir soutenir l'ARESCJ . Cette structure accompagne des personnes sortant de prison depuis 27 ans sur la ville de Bordeaux. Cette association à besoin de notre soutien c’est pour cela que je vous joins leur appel:


« Appel à manifester

Le samedi 31 mai 2008, à 11 heures,

devant le tribunal de grande instance de Bordeaux


Depuis quelques mois déjà, l'ARESCJ, association bordelaise qui œuvre depuis 27 ans en faveur des personnes en difficultés, est menacée de disparition prochaine.

Au-delà de sa situation particulière, sa chute est à l'image du déclin du travail social en général, auquel on supprime toujours plus de moyens d'agir –humains, temporels, matériels, financiers.


Jusqu'où ? Jusqu'à quand ?

Quel est le monde de demain que nous voulons construire ?

Combien de temps laisserons-nous les pouvoirs publics laminer le travail bâti jour après jour, année après année, par des professionnels engagés pour un monde plus juste, pour une société plus humaine ?

Nous ne pouvons ignorer plus longtemps les dérives graves de la société actuelle qui laisse au bord du chemin les personnes les plus démunies.

Demain, ce sera peut-être nous, notre frère, notre fils que l'on abandonnera à son sort miséreux…

Les moyens d'agir pour préserver la dignité de chacun, son intégrité physique et psychique, sa condition citoyenne se dégradent chaque jour davantage. L'expression démocratique est mise à mal ; elle n'est plus prise en considération dans les orientations des politiques publiques.

Partenaires du secteur social, sanitaire, judiciaire, pénitentiaire,

Associations, fédérations et syndicats,

Acteurs du secteur public ou privé, associatif ou libéral,

Travailleurs sociaux, psychologues, infirmiers, psychiatres, magistrats,

Lycéens et étudiants, instituteurs et professeurs,

Députés, maires, présidents, ministres,

Représentants des instances municipales, départementales, régionales et nationales,

Professionnels de tout bord,

Citoyens ordinaires sensibles à préserver les valeurs d'une société juste et humaine,

Venez nous soutenir, venez nous rejoindre, le 31 mai 2008, pour faire entendre notre parole et préserver nos moyens d'agir ! »

jeudi 7 février 2008

L'équipe gagnante !

Voici la liste d'Alain ROUSSET pour gagner et faire gagner Bordeaux !

Alain ROUSSET

Michèle DELAUNAY, 61 ans
Députée de la Gironde, Conseillère générale de la Gironde
Médecin des Hôpitaux, cancérologue

Pierre HURMIC, 52 ans
Conseiller municipal de Bordeaux
Avocat

Françoise JEANSON, 44 ans
Médecin généraliste et de santé publique

Jean-Pierre RENAUDIN, 64 ans
Chef d'entreprise

Houria FALL-ABBEST, 50 ans
Directrice d’un organisme de formation

Jacques RESPAUD, 60 ans
Conseiller municipal de Bordeaux
Vice-Président du Conseil général de la Gironde

Emmanuelle AJON, 36 ans
Responsable d’une agence HLM

Vincent MAURIN, 47 ans
Conseiller municipal de Bordeaux
Directeur d’école

Martine DIEZ, 52 ans
Conseillère municipale de Bordeaux
Responsable associative

Serge SIMON, 39 ans
Médecin, ancien international de rugby

Marie-Claude NOËL
Conseillère municipale de Bordeaux
Ingénieure urbaniste

Matthieu ROUVEYRE, 30 ans
Conseiller municipal de Bordeaux
Chef de projet Internet

Béatrice DESAIGUES, 51 ans
Conseillère régionale d’Aquitaine
Cadre à France Télécom

Jean-Michel PEREZ, 54 ans
Conseiller municipal de Bordeaux
Chef d’entreprise

Natalie VICTOR-RETALI, 43 ans
Institutrice, photographe

Patrick PAPADATO
Conseiller municipal de Bordeaux
Directeur d’école

Brigitte NABET, 48 ans
Conseillère municipale de Bordeaux
Cadre territoriale

Bertrand BLOCH, 56 ans
Professeur de médecine

Cathy LAFON, 47 ans
Responsable de centre de ressources documentaires

Pierre MAUNOURY, 37 ans
Enseignant en I. U. T.

Florie ARMITAGE-QUINTARD, 26 ans
Collaboratrice d’architecte

Pascal JARTY, 51 ans
Responsable de structure jeunesse

Nadine CARRE-TEA, 42 ans
Technicienne en maintenance aéronautique

Philippe DORTHE, 51 ans
Conseiller général de la Gironde, conseiller régional d’Aquitaine
Président du Comité Départemental du Tourisme

Naïma CHARAÏ, 35 ans
Conseillère régionale d’Aquitaine
Psychologue sociale

Manuel DIAS VAZ, 61 ans
Responsable d’associations culturelles et social

Martha MANE, 59 ans
Educatrice spécialisée

Etienne PARIN, 59 ans
Urbaniste

Anne-Marie GIRARDEAU
, 49 ans
Directrice de foyer de jeunes travailleurs

Pierre CULAND, 60 ans
Directeur d’établissement public d’éducation

Marie-Line CHABANOL, 34 ans
Maître de Conférences

Jean-Jacques RONZIE, 59 ans
Président d’organisme social

Sylvie ROBIN
Adjointe administrative à la DDASS

Bruno ROUZADE, 36 ans
Ingénieur chimiste

Stéphane DENJEAN, 34 ans
Documentaliste

Sélim KANÇAL, 33 ans
Conseiller de jeunesse et d'éducation populaire

Françoise FREMY, 49 ans
Responsable associative

Hervé DUGENY, 52 ans
Cadre comptable et financier

Annie SALLAT, 49 ans
Technicienne à la DDE

Robert LUCANTE, 58 ans
Directeur d’études

Elsa GLYKOS, 30 ans
Directrice d’école

Bernard MATHIEU, 65 ans
Ingénieur des Ponts et Chaussées

Sylvie DAULOUEDE, 56 ans
Maître de Conférences

Michel DUBERTRAND, 47 ans
Technicien à EDF

Françoise GROSS, 59 ans
Ingénieure écologue

Pascal TABANOU, 48 ans
Cadre à la SNCF

Michèle COUTHURES, 64 ans
Sylvicultrice

Marc LUSIGNAN, 56 ans
Pédopsychiatre

Laurence DUBOIS, 33 ans
Conseillère en insertion professionnelle

Fabrice FLOCH, 33 ans
Coordinateur de programmes de développement

Emilie FERRE, 22 ans
Etudiante

Gilles RENOUSTE, 42 ans
Ingénieur aéronautique

Sandrine DOUCET, 48 ans
Enseignante

Mehdi BOUDAD, 25 ans
Etudiant

Maïté CAZAUX
, 55 ans
Cadre territoriale

Jérémy COHEN, 29 ans
Syndic immobilier

Stéphanie ANFRAY,35 ans
Enseignante

Vincent PELLOQUIN, 47 ans
Expert, consultant

Suzanne LAFOND, 70 ans
Inspectrice honoraire, Présidente honoraire de la Fédération Association d'Education Populaire

Jean EIMER, 65 ans
Journaliste